
Cinéaste prolifique («Je l'aurais été davantage si j'avais eu de l'argent», dit-il) qui s'est illustré dans tous les genres (publicité, documentaire, fiction pour le grand et le petit écran...), Gilles Carle (1928-2009) est sans doute celui qui résume le mieux tout le dynamisme et la créativité du cinéma québécois qu'il a été l'un des premier à faire connaître et à imposer à l'étranger (Les mâles, La mort d'un bûcheron, etc.). Il parle ici d'abondance et avec sa verve habituelle de chacun de ses films et de sa manière de travailler, du cinéma en général et de ceux, innombrables, qu'il a fréquenté en quarante ans de métier (son premier film date de 1953).