Au cours des dernières années, les trois principaux conseils subventionnaires canadiens en matière de recherche — le Conseil de recherches en sciences humaines et sociales, les Instituts de recherche en santé (autrefois Conseil de recherches médicales) et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie — de même que les organismes subventionnaires québécois — le Fonds pour la formation de chercheurs et d'aide à la recherche, le Fonds de la recherche en santé et le Conseil québécois pour la recherche sociale — ont élaboré des politiques en matière d'intégrité et d'éthique de la recherche sur des êtres humains qui font obligation aux institutions universitaires et à toute autre institution publique où se fait de la recherche de mettre en place des dispositifs visant à en assurer la mise en œuvre. Ces politiques et dispositifs, notamment les comités d'éthique de la recherche (CER), ont suscité des débats, des analyses et des études auxquels ce numéro de la revue, Éthique publique; veut faire écho tout en élargissant le questionnement à d'autres problématiques en éthique de la recherche.